Nous pouvons donc conclure qu'à cette époque, les femmes dominent les hommes, ce sont elles qui prennent les décisions: et eux ne doivent qu'approuver; c'est ce qu'on appelle une société matriarcale.
3) Dans "Histoire d'une fille de ferme", Rose un personnage victime des hommes.
Personnage
de Rose :
(dans
la nouvelle)
Au début, Rose était une jeune fille heureuse qui
faisait son travail correctement. Elle était bien dans sa peau: « Alors, caressée par l'ardente lumière, elle se sentit une
douceur qui lui pénétrait au cœur, un bien-être coulant dans ses
membres. »
L'auteur évoque un paysage qui était calme, comme Rose. Il parle d'un poney qui était excité et qui courait partout: « Soudain un
jeune poulain, affolé de gaieté, passa devant elle en galopant. […]
Elle aussi se sentait une envie de courir, un besoin de mouvement et,
en même temps, un désir de s'étendre, d'allonger ses membres, de
se reposer dans l'air immobile et chaud. »
Tombe
amoureuse de Jacques = début malheur
Elle débute une relation amoureuse avec Jacques quand elle se rendit
compte qu'elle était enceinte. Mais c'était trop tard. Jacques s'était enfuit après
lui avoir promis de l'épouser. Elle fut
détruite, submergée par des émotions dévastatrices et par des questions sans réponse. Elle fut
complètement perdue, anéantie à en devenir folle. « Dans la
journée, elle essaya de s'informer sans éveiller les soupçons ;
mais elle était tellement obsédée par la pensée de son malheur
qu'elle croyait voir rire malicieusement tous les gens qu'elle
interrogeait. Du reste, elle ne put rien apprendre, sinon qu'il avait
quitté le pays tout à fait. »
Refuge
= Travail
Rose s'acharna dans le travail: travailler était son
refuge. Elle avait tellement peur qu'on découvre qu'elle était
enceinte sans être mariée, de se faire renvoyer et de se
retrouver sans toit, ni argent . Cela en devint une
obsession.
« Alors commença pour elle une vie de torture
continuelle. Elle travaillait comme une machine, sans s'occuper de ce
qu'elle faisait, avec cette idée fixe en tête : « Si on
le savait ! »
Cette obsession constante la rendait tellement incapable
de raisonner qu'elle ne cherchait même pas les moyens d'éviter ce
scandale qu'elle sentait venir, se rapprochant chaque jour,
irréparable et sûr comme la mort. »
Mais après avoir accouché en cachette et confié son bébé à la voisine de sa défunte mère et après être rentrée à la ferme, elle souffrait maintenant de la peur que son enfant soit découvert et d'être séparée de son lui. Elle
aimait son bébé et culpabilisait de l'avoir laissé loin d'elle. Elle souffrait de ne pas pouvoir le voir. Elle
souffrait tellement de son absence qu'elle travaillait avec ardeur
une nouvelle fois, en se disant qu'elle pourrait demander une petite
augmentation et envoyer l'argent gagné à la voisine qui s'occupait de
son petit garçon, pour qu'il ne manqua de rien.
« Mais alors, en son cœur si longtemps meurtri,
se leva, comme une aurore, un amour inconnu pour ce petit être
chétif qu'elle avait laissé là-bas ; et cet amour même était
une souffrance nouvelle, une souffrance de toutes les heures, de
toutes les minutes, puisqu'elle était séparée de lui.[…] elle se mit à l'ouvrage avec fureur, et, songeant
toujours à son enfant, elle chercha les moyens d'amasser pour lui
beaucoup d'argent. »
Son
Bonheur = Son Enfant
Les seuls moments où elle se sentait bien, où elle
était heureuse, étaient les moments où elle était avec son fils.C'était son seul bonheur! Elle n'avait pas besoin de lui mentir, elle se
sentait libre, elle ne risquait rien et lui non
plus.Elle aimait son bébé plus que tout. Elle travaillait dur pour qu'il ne manqua de rien.
« Elle prenait une joie infinie à le pétrir dans
ses mains, à le laver, à l'habiller ; et elle était même
heureuse de nettoyer ses saletés d'enfants, comme si ces soins
intimes eussent été une confirmation de sa maternité. Elle le
considérait, s'étonnant qu'il fût à elle, et elle se répétait à
demi-voix, en le faisant danser dans ses bras : « C'est
mon petiot, c'est mon petiot. » »
Elle voulait récupérer le temps perdu avec lui, elle
s'en voulait de l'avoir en quelque sorte abandonné, laissé derrière
elle. En s'occupant de lui, elle se disait qu'elle était une bonne mère. Elle se pardonnait et oubliait ses malheurs qui pourtant ont commencé
quand elle était enceinte. « Et puis elle pensait à son petit
d’où venait tout son malheur, mais d’où venait aussi tout son
bonheur sur la terre » Rose n' en voulait pas à son fils.Elle savait qu'il n'était pas responsable de tous ses malheurs. Elle voulait
le protéger. C'était pour cela qu'elle supportait tout.
Mais à chaque fois qu'elle devait repartir, elle ressentait à nouveau ses sentiments de culpabilité. Elle avait encore l'impression
de l'abandonner. « Elle sanglota toute la route en retournant à
la ferme […] » « Elle allait le voir deux fois l'an et
revenait plus triste chaque fois »
Annonce
Mariage :
Quand son patron, maître Vallin, la demanda en mariage
elle essaya de refuser, mais elle avait peur qu'il découvre toute la
vérité.Elle se mit à avoir peur de se qu'il pourrait se passer,
surtout qu'il lui avait posé plusieurs questions sur son refus.Ceci la
rendait de plus en plus malade et de plus en plus effarée.
« Elle devint pâle comme une morte. […] Elle
restait toujours immobile, l'oeil effaré, ne cherchant même pas à
comprendre, tant ses idées tourbillonnaient comme à l'approche d'un
grand danger. […]
et Rose le regardait de l'air épouvanté d'une personne
qui se croit en face d'un assassin et s'apprête à s'enfuir au
moindre geste qu'il fera. […] Elle se dressa tout à coup, puis
retomba comme cassée sur sa chais, ou elle demeura sans mouvement,
pareille à quelqu'un qui aurait reçu le coup d'un grand malheur. »
Cette mauvaise nouvelle, l'a fit paniquer. Elle ne
savait plus quoi faire, plus quoi penser.
« Rose ne se coucha pas cette nuit-là. Elle tomba
assise sur son lit,n'ayant plus même la force de pleurer, tant elle
était anéantie. Elle restait inerte, ne sentant plus son
corps, et l'esprit dispersé, comme si quelqu'un l'eût déchiquetée
avec un de ces instruments dont se servent les cardeurs pour
effiloquer la laine des matelas. »
Elle était complètement anéantie, perdue, comme si en
quelques secondes sa vie était finie, comme si elle n'avait plus
d'avenir. Il ne pouvait pas lui arriver quelque chose de pire que ça à ses yeux.
« Ses terreurs grandirent, […] il lui venait des
sueurs d'angoisse. Sa tête se perdait, les cauchemars se
succédaient, […] alors commença le délire, ce délire fuyant des
gens de la campagne qui se croient frappés par un sort, un besoin
fou de partir, de s'échapper, de courir devant le malheur comme un
vaisseau dans une tempête. »
On retrouve là le lexique de la folie : elle sombrait dans la démence.
« Elle tressaillit, se dressa, passa ses mains sur
sa face, dans ses cheveux, se tâta le corps comme une folle […] »
Elle avait tellement de mal à croire ce qui lui arrivait, qu'elle avait besoin de constater que tout cela était réel. C'était comme si elle
vérifiait qu 'elle était vivante, qu'elle n'était pas dans un
rêve qui tournait au cauchemar: « comme une folle ». Ceci
accentuait le fait qu'elle avait vraiment l'impression de l'être, qu'elle
devenait folle à cause de toutes ces épreuves qui lui tombaient dessus. Rose avait besoin de se prouver à elle- même que ce qui
lui arrivait était réel.
« […] de temps en temps, inconsciemment, elle
jetait un cri perçant[…] mais elle se retourna sur lui en hurlant
de telle façon que l'animal épouvanté s'enfuit, […] l'enragée
coureuse, pareille à une Diane en délire »
Elle était complètement folle. Elle traversait une crise de
folie, elle courait et hurlait comme si elle retournait à l'état
sauvage, de bête. Elle faisait même fuir les animaux, les chiens,
comme si elle n' avait plus peur de rien. Elle étaitt dans un état second.Elle ne se rendait même pas compte de ce qu'elle faisait: « inconsciemment » .
« […] un vertige la saisit, un désir furieux
d'y plonger tout entière. Ce serait fini de souffrir là dedans,
fini pour toujours. Elle ne pensait plus à son enfant ; elle
voulait la paix, le repos complet, dormir sans fin. » (passage
après qu'elle est couru dans la campagne, elle aperçoit une marre
et veut se suicider)
Elle avait tellement souffert . Les mauvaises nouvelles
n'arrêtaient pas d'arriver vers elle.Elle ne supportait plus de mentir et de garder en elle toute sa souffrance, tous ses malheurs.La vérité
qui la blessait tant. Qu'elle se disait que la meilleure des solutions était
de mettre fin à ses jours. A ce moment, elle était tellement
désespérée qu'elle oubliait même qu'elle était mère. Elle oubliait son
enfant qui était son bonheur, son seul bonheur sur terre.
Mais elle ne put mettre fin à ses jours en se noyant, car des sangsues l'avait attaquée et
« buvaient sa vie » comme si elles ne voulaient pas que
Rose meurt sans souffrance.Par chance un homme l'entendit crier et
put la sauver avant qu'elle ne se fasse vider de son sang par les sangsues.
« tremblante de honte » elle avait honte d'elle,
de la vérité, d'avoir tenté de mettre fin à ses jours pour fuir
sa vie.
Début du mariage = début tumultueux
« Elle se sentait enfoncée dans un trou aux
bords inaccessibles, dont elle ne pourrait jamais sortir, et toutes
sortes de malheurs restaient suspendus sur sa tête comme de gros
rochers qui tomberaient à la première occasion. Son mari lui
faisait l'effet d'un homme qu'elle avait volé et qui s'en
apercevrait un jour ou l'autre. » Elle se sentait encore plus
honteuse qu'avant.Elle avait eu un enfant hors mariage et cela était interdit. Elle avait peur de la réaction que pourrait avoir son mari en
l'apprenant, et elle se sentait coupable qu'il l'ait épousée parce
qu'elle savait qu'elle pourrait lui faire honte.
Après :
« Cependant, avec l'habitude, ses appréhensions
se calmèrent, son cœur s'apaisa, et elle vivait plus confiante avec
une vague crainte flottant encore en son âme. […] Elle était
maintenant presque heureuse »
Pour la première fois depuis longtemps elle se sentait bien.Son mari ne lui voulait aucun mal. Il ne savait rien mais elle ne s'en
voulait plus. Son bonheur aurait été complet si elle avait vu son fils
plus souvent.
2-3
ans après mariage : Son mari est énervé, il veut des enfants
« […] avec toutes ses angoisses réveillées.
[…] elle n'osa pas rester seule avec lui après le repas ;
elle se sauva à l'église. […] apparut à Rose comme une dernière
espérance »
Elle ne pouvait pas se réfugier dans le travail car son
mari y était aussi. Elle alla donc trouver refuge à l'église . Elle craignait son mari.Elle ne comprenait pas pourquoi il était agressif. Aussi elle
préférait l'éviter et chercher des réponses qu'elle n'obtenait pas.
Pourtant même si elle voulait voir le curé qui aurait
pu l'aider, elle étaitt effrayée.Elle pensait que son mari devait savoir
la vérité. « La pauvre femme défaillait. […] Rose n'osait plus
parler, ni implorer, ni supplier […] »
« De ce jour elle n'eut plus qu'une pensée :
avoir un enfant, un autre ; et elle confia son désir à tout le
monde. » C'était une nouvelle obsession. Pour la première fois
elle demandait de l'aide aux gens pour qu'ils puissent l'aider à tomber enceinte.
« Alors elle s'imagina être punie de sa première
faute et une immense douleur l'envahit. Elle dépérissait de chagrin
[…] » Elle avait encore l'impression que c'était de sa faute, qu'elle était punie par Dieu d'avoir pêché puisqu'elle ne s'était pas confessée.Tant qu'elle
n'en parlerait pas elle serait toujours punie, mais elle avait peur d'avouer.
( douleurs psychologiques)
1ere
Violences physiques :
« il l'injuria, la battit. […] il la saisit par
le cou et se mit à la frapper au visage à coups de coups de poing.
Elle ne dit rien, ne remua pas. […] il sauta à genoux sur son
ventre ; et, les dents serrées, fou de rage, il l’assommait. »
Depuis le début de la nouvelle, Rose s'infligeait elle
même des souffrances psychologiques. Sans s'en rendre compte, elle
s'en rendait malade. Pour la première fois, elle souffrait physiquement à cause de son mari qui la battait. Au début elle
croyait que c'était de sa faute s'ils n'arrivaient pas à avoir
d'enfant.
L'aveu:
« elle eut un instant de révolte désespérée,
et, d'un geste furieux le rejetant contre le mur, elle se dressa sur
son séant […] » Elle s'était défendue inconsciemment peut-être, mais elle ne supportait pas ces violences physiques.Elle avait traversé
tellement d'épreuves.Elle avait tellement souffert psychologiquement,
qu'elle lui avoua toute la vérité d'un coup .Elle
n'avait plus rien à perdre: autant en finir maintenant que de souffrir
encore. Elle ne supportait plus d'être une victime.
« C'est pour ça que je ne voulais pas t'épouser,
c'est pour ça. Je ne pouvais point te le dire ; tu m'aurais
mise sans pain avec mon petit. Tu n'en as pas, toi, d'éfants ;
tu ne sais pas, tu ne sais pas. »
Elle dévouala son secret pour la première fois.Elle qui
pensait que si elle disait tout, il lui arriverait malheur, elle
s'était rendue compte que finalement ne rien dire lui apportait plus de
soucis. C'est pour cela qu'elle avoua. Elle
expliqua à son mari, qu'elle ne pouvait pas lui dire la vérité
car elle avait eu peur d'être mise à la rue, sans toit, sans argent. Ainsi, elle n'aurait pu continuer à envoyer de l'argent à son fils. Elle protégeait son fils. Elle ne
pensait pas à elle mais à son fils. (instinct maternelle)
« Elle pleurait toujours, écroulée sur le lit. »
Elle pleure toutes les larmes qu'elle n'a pas pu pleurer, elle est
libérée du poids qu'elle portait sur ses épaules.
Fin:
« […] elle demeurait bouleversée, [...]Elle eut
un tel effarement que, si la force ne lui eût pas manqué, elle se
serait assurément enfuie. […] Sa femme éplorée et stupide […] »
Elle ne comprit pas la réaction si enthousiaste de son
mari. Ce changement de comportement si soudain alors qu'il était si
énervé. Elle avait tellement eu peur toutes ses années que la vérité
soit découverte. Elle pensait que son mari réagirait mal.
Elle était complètement perdue, détruite après tout ce
qu'elle avait vécu. Elle était anéantie par l'oppression des hommes (Jacques, puis
son mari qui l'a forcée à l'épouser, par les souffrances et
violences psychologiques et physiques qu'elle avait enduré pour son fils).
Quand son mari lui dit qu'il était content, qu'ils allaient adopter son
enfant, elle ne réagit pas. C'était comme si elle n'avait plus de conscience,
de pensées, comme si elle était ailleurs, comme si elle avait été
achevée par la réaction de son mari. Elle croyait qu'il ne pensait pas pas à elle,qu'il était juste content parce qu'il allait avoir un fils.Or sa femme, Rose
avait souffert pendant des années, à en devenir folle, à tenter de se
suicider .Et lui, la seule chose qui lui dit fut : « Allons,
la mère, allons voir s'il y a encore de la soupe ; moi j'en
mangerai bien une potée. […] Eh bien, vrai, ça me fait plaisir ;
c'est pas pour dire, mais je suis content, je suis bien content. »
Elle n'eut même pas une excuse de sa part, ni de paroles réconfortantes: rien. Elle était comme morte
psychologiquement. Elle était victime de ses malheurs et des hommes.
4) Dans "Boule de Suif", les critiques des autres femmes font d'elle une victime.
Présentation des femmes
Le personnage principal est une jeune femme appelée Boule de Suif
mais dont le vrai nom est Elisabeth Rousset. Elle n'a pas un physique
parfait, elle n'est pas très grande, plutôt ronde mais elle a des
yeux noirs « magnifiques » et « une bouche
charmante ». Une jeune femme que les hommes désirent beaucoup
pour son charme.
D'un autre côté nous avons cinq autre femmes.
D'abord nous trouvons deux religieuses, que nous ne croiserons pas
beaucoup et qui n’aurons pas grand intérêt dans la suite de
l'histoire.
Par ailleurs, dans une diligence se trouve d'autres femmes :
il y a Mme Loiseau, Mme Carré-Lamadon et la Comtesse Hubert de
Bréville.
Dès que ces trois femmes sont assissent , elles se parlent entre
elles, par des chuchotements ce qui provoque une sensation de
froideur. « Les dames du fond..., à voix basse.. »
A peine rentré déjà critiqué
Dès que les femmes reconnaissent Boule de Suif, les messes basses et
les critiques commence.
« Aussitôt qu'elle fut reconnue, des chuchotements coururent parmi
les femmes honnêtes.. »
« mots de prostituée, de honte publique, furent chuchoté si
haut qu'elle leva la tête. »
Comme quoi les femmes dites honnêtes ne sont pas les dernières à
critiquer. Boule de Suif n'a absolument rien fait, rien dit qu'on la
critique déjà. De plus ces trois femmes qui ne se connaissent pas,
vont être d'accord sur ce point de vue, ce qui va créer un lien.
« la présence de cette fille avait rendues subitement amies,
presque intimes »
Il suffisait de pas grand chose pour qu'elles deviennent amies. Elles
ce sont surement découvert une passion commune : celle de
critiquer.
De son côté Boule de Suif entend quelques critiques : « prostituée,
honte publique ».
On n'a pas la description de ses sentiments à ce moment là, mais
nous pouvons très bien les imaginer.
Et malgré tout
Les voyageurs n'avaient pas prévut que le voyage serait si long
avant de pouvoir s'arrêter à une auberge sur la route. Résultat
des courses, ils ont tous faim.
« rude creux dans l'estomac », »violent besoins de
manger »
Mais Boule de Suif répète plusieurs fois le même geste ce qui nous
fait douter, a t-elle de la nourriture ?
« Boule de Suif, à plusieurs reprises, se penche comme si elle
cherchait quelque chose sous ses jupons »
Et quelques lignes plus tard nous pouvons lire la réponse à la
question. Oui, elle a bien prévu de la nourriture pour le voyage.
« Boule de Suif, se baissant vivement, retire de sous la
banquette un large panier couvert d'une serviette blanche »
Comme elle avait faim, elle commença à manger.
Et malgré toutes les critiques, Boule de Suif décida de partager
avec tout le monde.
« Mais Boule de Suif, d'une voix humble et douce, proposa aux
bonnes sœurs de partager sa collation »
Boule de Suif, une jeune femme gentille, généreuse et surtout pas
rancunière.
L’hypocrisie
Après le passage du partage de la nourriture de Boule de Suif, les
femmes honnêtes commencent à lui parler.
On appel ça un acte d’hypocrisie.
On découvre donc que ces femmes honnêtes sont hypocrite. De plus
elles se forcent de parler à Boule de Suif.
« On ne pouvait manger les provisions de cette fille sans lui
parler. Donc on causa.. »
Ah... L’hypocrisie se trouve même chez des femmes dites honnêtes.
Une découverte
Les femmes honnêtes ne soupçonnaient pas que Boule de Suif pouvait
avoir les même sentiments que d'autres femmes.
« ..dont les sentiments ressemblaient si fort aux leurs.. »
les femmes découvrent que Boule de Suif est un être humain doté de
sentiments.
Du changement
Rappel
du cours de l'histoire :
Nous nous trouvons au moment où la diligence c'est fait arrêté
par des Allemands, devant une auberge. Plus tard l'Allemand revient
les voir dans l'auberge et demande à Boule de Suif d'aller voir
l'officier Prussien. Elle refuse catégoriquement. Mais il annonce,
« Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des
difficultés considérables, non seulement pour vous, mais mêmes
pour tous vos compagnon. »
En entendant ces mots, les femmes qui pourtant avait découvert un
être humain chez Boule de Suif. Elles redeviennent égoïstes sans
essayées de comprendre le refus de Boule de Suif.
« on la pria, on la pressa, on la sermonna, et l'on finit par la
convaincre »
Boule de Suif n'a d'autres choix que d'aller voir cet officier
Prussien.
Une nouvelle choquante, bouleversante
Nous apprenons enfin pourquoi l'officier Prussien veut voir Boule de
Suif.
« Ce qu'il veut.. Ce qu'il veut ? Il veut coucher avec
moi ! »
Tout le monde est décontenancé devant cette nouvelle foudroyante.
« Les femmes surtout témoignèrent à Boule de Suif une
commisération énergique et caressante »
Tout le monde se met donc du côté de boule de suif.
L'ennui prend le dessus
l'officier Prussien leur fait du chantage.
Tant qu'il n'aura pas coucher avec Boule de Suif personne ne
repartira.
L'auberge se trouvant dans un petit village sans grande attraction,
l'ennui les rattrape. Quand chaque matins ils trouvent la diligence
non attelée, ils désespèrent de ne pas repartir un jour.
Les femmes vont perdre patience.
« On en voulait presque à cette fille, maintenant, de n'avoir
pas été trouver secrètement le Prussien.. »
les femmes se rangent donc encore dans un autre côté, celui qui est
contre Boule de Suif.
La force des autres contre celle de Boule de Suif
Ils forment un petit groupe, se concertent sur la situation et
finalement prennent une décision.
« Aussitôt qu'elle fut partie, tout le monde se regarda, puis
on rapprocha les chaises, car on sentait bien qu'à la fin il fallait
décider quelque chose »
Boule de Suif ne se doutant de rien, rentra insouciante.
Quand l'heure du déjeuner arriva, ils mettèrent leur plan à
exécution.
Il parlent de dévouement. Pernicieusement ils poussent Boule de Suif
à bout.
« Ce fut d'abord une conversation vague sur le dévouement... »
Une fin de peine
A la suite de ce passage nous comprenons que Boule de Suif est allée
coucher avec l'officier Prussien, tellement persécutée par les
autres.
Elle finira donc ce voyage le visage baigné de larmes.
« Et Boule de Suif pleurait toujours... »
Conclusion
Les femmes peuvent être, exécrables et hypocrites à la fois.
Et d'autres sont les victimes de ces femmes là.