samedi 24 janvier 2015

La place de la femme dans les nouvelles de Maupassant

Problématique  Les réalisations cinématographiques des nouvelles de Maupassant ont-elles gardé le même point de vue sur la femme malgré les différentes époques ?


Introduction.


Guy de Maupassant est un écrivain célèbre du 19 ème siècle qui a marqué les esprits par ses nouvelles pessimistes et réalistes, par ses dénouements souvent tragiques, mais aussi par sa vision de la femme souvent très fataliste. Aujourd'hui encore, ses nouvelles sont adaptés au cinéma ou à la télévision comme plus récemment dans Chez Maupassant, une série télévisée dans laquelle les écrits les plus célèbres de Maupassant sont joués et adaptés par différents acteurs et réalisateurs. 
Dans le cadre de notre TPE, nous avons choisi d'analyser la place de la femme dans les nouvelles de Maupassant, et d'ensuite comparer ces nouvelles avec les adaptations cinématographiques: nous allons nous demander, en problématique, si les réalisations cinématographiques des nouvelles de Maupassant ont gardé le même point de vue sur la femme malgré les différentes époques.
En première partie, nous allons parler de Maupassant et du contexte dans lequel celui-ci écrivait ses nouvelles, ce qui pourrait nous faire comprendre sa vision de la femme;
Ensuite, en deuxième partie, nous analyserons les différentes nouvelles et le point de vue de la femme que Maupassant a choisi d'adopter.
En troisième partie, nous comparerons la place de la femme dans les nouvelles de Maupassant avec la place de la femme dans les adaptations cinématographiques de celui-ci; nous pourrons ainsi analyser si les réalisateurs ont gardés le même point de vue.







I- Le contexte historique et la place de la femme au moment où Maupassant écrivait ses nouvelles.

1) Le point de vue des hommes sur la femme au XIX ème siècle.



Louise BEAUFEREY (19ème siècle)

«Jeune femme dans un intérieur» Pastel. 1905. 


 «Mauvaise ménagère, dépensière, sotte, perverse; la femme du 19 ème siècle est bien, le plus souvent, perçue par des hommes selon les canons de la misogynie traditionnelle.»
Par Michelle Perrot, d'après la revue «L'Histoire», numéro 160, Novembre 1992.



Au 19 ème siècle, les hommes perçoivent les femmes comme des objets.

Pour les hommes, les femmes ne sont bonnes qu'à faire la domestique; les tâches ménagères, s'occuper des enfants, cuisiner, et assouvir les désirs de leurs maris. Pour eux, elles n'ont pas besoin de s'instruire, comme savoir lire et écrire: «Les femmes qui se targuent de savoir lire et de bien écrire, ne sont pas celles qui savent aimer le mieux.» (Sylvain Maréchal)
Pour eux, la femme doit être obéissante et obéir à tous les besoins des hommes; si elle  veut résister, elle ne le fera forcément qu'un temps et finira toujours par céder. «L'homme, en somme, est persévérant, la femme, patiente» (Cesare Lombroso)
La femme est inférieure dans le développement intellectuel, d'après les hommes, pour des raisons liées à l'évolution.  Elles représentent même un danger, et des limites doivent être imposées ; elle ne doivent pas faire de métiers d'avenir (les études leurs sont donc interdites) notamment dans le domaine artistique; elles n'ont pas le droit de voyager, de sortir librement: elles sont soumises d'abord à leurs pères puis à leurs maris.
Les hommes, lorsqu'ils se réunissent entre eux,  dénigrent leurs femmes «que l'on aime toujours moins que sa pipe, son chien ou ses beaufs, mais dont on convoite le corps, dépecé dans des couplets grivois qui font la joie du dessert». (Michelle Perrot)
Aussielles sont perçues comme des personnes superficielles et sensibles pleurant pour des choses futiles «Donnez à une femme un miroir et des bonbons, elle sera satisfaite.» (Lord Byron)
Tout est autorisé envers la femme, comme les abus de langage et de pouvoir puisqu'elles sont considérées comme des animaux. Elles n'ont aussi aucun droit dans la vie publique : elles n'ont pas le droit de voter, pas le droit de faire la grève, et elles n'ont pas non plus le droit de manifester.
En fait, les hommes ont peur du sexe féminin: ceux-ci veulent les contrôler et les contenir et ils les considèrent comme des personnes incompréhensibles, sournoises, rusées. Ils ont peur de leur prétention à vouloir s’émanciper, leurs stupéfiantes ambitions d'accéder au savoir, et, plus encore, au pouvoir des hommes, y comprit le pouvoir politique». Les femmes des Lumières, «la participation des citoyennes à la Révolution, dans la rue, les tribunes de l'Assemblée, les clubs, les fêtes» ont fait peur aux hommes.

2) Qui est Maupassant ?



Guy de Maupassant est né en août 1850, en Normandie, à Fécamp. Sa mère est seule à l'élever, c'est elle qui lui transmet cette passion pour la littérature. Elle l'encourage et le guide vers cette passion.Sa mère était une amie de Gustave Flaubert. Et c'est d'ailleurs grâce à lui que Maupassant est devenu un écrivain. Il l'a aidé en lui donnant quelques conseils et en devenant un ami précieux. Il est ami aussi avec d'autres grands écrivains de l'époque, comme Zola, Huysmans, Daudet et les frères Goncourt qu'il a rencontré par le biais de Flaubert.
En 1863, Maupassant a été à l'institution ecclésiastique d'Yvetot ou il étouffait et s'ennuyait, en 1868, il entre comme interne au lycée de Rouen, en 1869, il est inscrit en première année de droit à la faculté de Paris.

Maupassant a vécu des traumatismes, comme la guerre de 1870 contre les Prusses ; la mort de son ami et maître adoré Flaubert, peu de temps après avoir publié « Boule de Suif » ; en 1889, le décès de son frère qui donnait des signes de déséquilibre mental.

Avant de devenir écrivain, Maupassant travaillait dans un ministère ou il a arrêté d'y travailler peu de temps après le succès de « Boule de Suif » en 1880 et de « La Maison Tellier » en 1881, pour pouvoir se consacrer à l'écriture et vivre de sa passion.Sans oublier ses autres passions aussi. Certes, Maupassant était passion par la littérature, mais aussi par le canotage, la chasse et les femmes. Il a publié beaucoup de recueils de nouvelles, de romans, d'article de journaux. Et a aussi beaucoup voyagé sur son voilier « Le Bel Ami ».


Maupassant est décédé en juillet 1893 de la syphilis à marche neurotrope ( qu'il avait depuis les années 70, et qu'il le faisait souffrir) . En 1891, il avait tenté de se suicider, il était victime d'hallucinations. Du à sa dépression et à sa folie, il fût interné dans la maison de santé du Docteur Blanche. 

Maupassant et les femmes


Marie Bashkirtseff, l'une des femmes de Maupassant avec qui il
 a eu une aventure épistolaire.


Dans de nombreuses nouvelles, chroniques, Maupassant montre des jugements méprisants sur la femme. Pour Maupassant, la femme est un être servile, un être puéril, un être incomplet, incapable de travaux intellectuels, qui ne peut produire aucun chef d’œuvre, ne pouvant prétendre au statut d'artiste car elle est intellectuellement diminuée, les femmes ne sont que des bêtes à plaisir. Dans certains de ses récits il fait l'éloge des courtisanes et des prostituées qui sont « des objets indispensables et d'utilité publique ». Ou il fait aussi le blâme des femmes qui piègent les hommes soit par le mariage, soit par une liaison adultère. 

Pourtant Maupassant se contrarie lui même, il se questionne réellement sur la condition de la femme. Il est conscient du caractère injuste de son point de vue. Car il dénonce dans ses récits, l'abus, la violences, les injustices, les brimades infligées aux femmes. Maupassant est fasciné par les femmes, il témoigne d'une grande sensibilité, d'un profond attendrissement pour elles. Il révèle que les hommes et la société soumettent et dominent les femmes. Et que toute la vie de la femme est contrainte à son épanouissement.
Il est contre la mariage, pour lui le mariage livre sans défense la femme à l'homme, il fait les louanges de l'amour et l'union libre.
Maupassant a accumulé les conquêtes lors de sa vie, et comme nous pouvons le constater dans ses écrits, il s'intéresse à toutes les femmes, qu'elles soient paysannes, bourgeoises, prostituées, etc. Maupassant aime la chasse, la barque et les femmes. Selon ses connaissances, aucune ne lui résiste, elles se disputaient ses faveurs et il n'hésitait pas à s'en vanter ouvertement.



3)Les résumés des nouvelles étudiées: la femme est toujours au centre des nouvelles de Maupassant.


La Parure.



« La Parure » est une nouvelle de Guy de Maupassant publiée pour la première fois en 1884 dans un quotidien.
Dans cette nouvelle, qui se déroule dans la petite bourgeoisie parisienne, Mathilde Loisel rêve de luxe et de beauté, alors qu'elle et son mari n'ont pas forcément de grands moyens puisqu'il est un petit employé du ministère de l'instruction publique. Elle en souffre et rêve de richesse. Un jour, son mari revient du travail lui tendant une invitation pour le bal du ministre de l'Instruction publique.
Madame Loisel rêve d'une jolie robe et Charles, son mari, lui offre donc toutes ses économies pour qu'elle puisse être présentable et jolie. Malheureusement, Madame Loisel voudrait aussi un bijou pour orner sa tenue, ce qui n'est pas possible vu leurs moyens: elle va donc emprunter une parure de diamants chez son amie, Madame Forestier, bourgeoise beaucoup plus fortunée.
Lors de la soirée, Madame Loisel s'amuse et a enfin l'impression d'appartenir au monde bourgeois, et d'être une femme riche et élégante. Vers quatre heures du matin, elle se rend compte qu'elle n'a pas de manteau assorti à sa tenue et est honteuse : elle invite donc son mari à rentrer à la maison.
En se déshabillant, elle se rend compte que la parure n'est plus à son cou : le couple panique, et son mari décide de partir chercher le bijou. Après avoir regardé par terre, avoir refait le chemin parcouru, et après être retourné à la salle, le mari revient chez lui et le couple désespère : ils n'ont toujours pas retrouvé le bijou. Au bout d'une semaine, Madame Loisel ne sachant pas quoi faire, son mari décide de remplacer la parure et d'en racheter une autre. Après être allé voir le bijoutier mentionné sur la boîte du bijou qui ne se rappelle absolument pas d'avoir vendu ce bijou, il en commande un semblable. Seulement, la parure étant en diamants, elle est hors de prix et le couple se voit contraint de sacrifier dix années de leur vie pour rembourser cette parure que Madame Loisel a donné à Madame Forestier sans qu'elle ne se rende compte de rien. Pendants des années, le couple va se sacrifier pour leur honneur : Charles et Mathilde décident de déménager, de travailler durement, et cela pendant des années. Un jour, Madame Forestier croise Madame Loisel aux Champs-Elysées mais peine à la reconnaître, et fini par apprendre que son amie avait sacrifié une partie de sa vie pour une fausse parure qui n'était même pas en vrais diamants.

Aux Champs.




Deux familles, et deux chaumières l'une à côté de l'autre: les Tuvache et les Vallin. De nombreux points communs, même le nombre d'enfants. Les parents les confondent même parfois. Mais entre ces familles, on partage tout. Et puis, un jour, Mme d'Hubières, accompagnée de son mari, et en manque d'enfant, est arrivée dans leurs vies et a tout chamboulé. En effet, elle a d'abord proposé aux Tuvache de vendre un de leurs enfants : le couple a refusé, il n’est pas question de vendre son enfant ! Elle est donc partie chez les voisins, les Vallin. Ils ont réfléchi, mais ils ont acceptés ; après tout, pourquoi pas ? Il va sans doute avoir une belle vie, et eux aussi, puisque de l’argent est en jeu. Alors voilà le petit Jean parti dans une autre famille, une autre famille beaucoup plus riche.
Malheureusement, la réaction des Tuvache ne se fait pas attendre ; comment peut-on vendre son enfant d’une telle façon ? Le fils des Tuvache, Charlot, grandit dans la fierté de ne pas avoir été vendu. Quant à la mère Tuvache, elle répand des rumeurs dans tout le village et insulte sans cesse la mère Vallin. Et puis un jour, Jean Vallin revient au village : il est riche, il est heureux, et il n’en veut pas à ses parents. Quand à lui, Charlot Tuvache le prend très mal ; dans la nouvelle, il s’en va, et dans l’adaptation cinématographique, il tue sa mère.


Histoire d'une fille de ferme





Rose est une jeune fille travaillant dans une ferme en tant que servante. Elle tombe amoureuse de Jacques garçon de son âge, travaillant aussi pour la même ferme, qui lui dit qu'il l'épouserait.Mais elle tombe enceinte et Jacques s'enfuit en l'apprenant. Rose de peur que tout le monde à la ferme s'en rend compte, de peur d'être jugée et virée, n'en parle à personne. Elle se réfugie dans son travail pour essayer d'oublier son amour et surtout pour éviter les autres personnes de la ferme. Elle a tellement peur que cela s'apprenne que ça en devient une obsession. Elle évite tout le monde, tout contact, et ne parle plus.Un jour, elle reçoit une lettre disant que sa mère est souffrante, elle demande donc congé auprès de son patron pour se rendre au chevet de sa mère. Sa mère mourut, le lendemain elle accoucha d'un petit garçon. Qu'elle confia aux voisins, en inventa une excuse, comme quoi elle et son mari n'avait malheureusement pas assez de moyen pour s'en occuper pour le moment. Mais elle en souffrit d'avoir laissé derrière elle son bébé qui était devenu son seul bonheur. Alors en rentrant à la ferme, elle décida de travailler encore plus, elle fit des heures supplémentaires et envoya le peu d'argent qu'elle gagnait en plus à son enfant.Quelques années après, son patron la força à l'épouser, elle ne pu refuser. Lui, voulait un enfant mais ils n'arrivaient pas à en avoir. Après avoir essayer plein de remède et au file du temps il se mit à la battre. Puis un jour, elle lui avoua toute la vérité sur un coup de tête, qu'elle avait déjà un garçon qui avait 6ans maintenant, qu'elle allait le voir de temps en temps, que c'était la raison pour laquelle elle ne voulait pas l'épouser et que c'était de sa faute à lui s'ils n'arrivaient pas à en avoir.Il fut surpris mais il ne lui en voulu pas, il décida d'adopter l'enfant comme son fils.


Boule de Suif.



Cette nouvelle se passe pendant l'hiver 1870-1871, durant la guerre Franco prussienne.
La ville de Rouen est donc envahi par les Prussiens.
Pour fuir aux Prussiens dix personnes vont s'enfuir via la diligence de Dieppe.
Dans cette Diligence se trouuve : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de noble, un démocrate, deux religieuses et Boule de suif.
Malheureusement le voyage est plus difficile qu'ils ne le pensaient, la faim se fait sentir mais Boule de Suif a pensé à prendre des provisions.
Par la suite un arrêt va se faire dans une auberge de Tôtes qui est occupée par les Prussiens. Le lendemain on leur annonce qu'ils ne partiraient pas tant que Boule de Suif n'aura pas couché avec l'officier Prussien. Or Boule de Suif refuse de coucher avec ce prussien. Les autres voyageurs sont tous choqués dans un premier temps, puis l'ennui commence à les atteindre, alors ils commencent à faire pression sur Boule de Suif.
Boule de Suif finira par allé coucher avec ce Prussien.
Elle finira son voyage en pleurs.

Contexte historique de "Boule de Suif.


Maupassant écrivit cette nouvelle dans le courant de 1879, elle sera rendue publique que en 1880.
La nouvelle se situe en pleine guerre Franco-prussienne. Cette guerre débute le 19 juillet 1870, par une déclaration de guerre de la France à la Prusse et prend fin le 29 janvier 1871.
Rappelons le contexte de cette guerre.
La guerre oppose la France et les états Allemands coalisés sous l'égide de la Prusse.
Lors de la déclaration de Guerre, tout paris se rassembla au palais des Tuileries et se disait près pour une guerre. « Nous sommesprêts, archiprêts, la guerre dût-elle durer deux ans, il ne manquerait pas un bouton de guêtre à nos soladats. », de Edmond Le bœuf, Maréchal de France.
Elle se terminera par une défaite pour la France mais une grande victoire pour les Allemands,
qui profite de cette situation pour s'unret en un Empire Allemand.


II-  Les nouvelles de Maupassant retracent les portraits de femmes blessées par la société.

Nous allons maintenant analyser la place de la femme dans chacune de ces nouvelles.

1) Dans "La Parure", la superficialité entraîne un dénouement tragique.

Au début de cette nouvelle, Maupassant décide de ne pas donner le nom de Madame Loisel et la décrit comme une femme jolie et charmante: nous ne savons pas grand-chose sur son aspect physique, à part qu'elle est habillée simplement dû à sa classe sociale modeste.
Cette femme est malheureuse et on le voit tout de suite: elle rêve d'une autre vie, celle de la femme riche, « se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes », souffrant de «la laideur» de son logement et songeant à toutes les richesses qu'elle aurait pu avoir en se mariant à un homme plus riche que le sien. Mais surtout, ce qu'elle veut le plus au monde, c'est séduire les hommes et être enviée par les autres femmes. On remarque évidemment que malgré une description physique peu présente, la complexité de sa souffrance est très détaillée notamment grâce au champ lexical de la souffrance: «souffrait», «torturaient», «pleurait», «chagrin», «désespoir», «détresse» « songeait »..
Pour elle, bien qu'elle ait un mari, un toit, et de quoi se nourrir, elle n'a rien: pas d'argent, pas de robe, pas de parure.. Elle est jalouse de son amie qui est beaucoup plus riche qu'elle et qui a de quoi s'offrir une parure de diamants. Les rêveries de la jeune femme (richesse, luxe, et beauté), s'oppose totalement avec la réalité et sa vie très modeste.
Madame Forestier, quant à elle, n’apparaît que deux fois dans le récit; au début et à la fin.Elle répond bien au cliché de la bourgeoise, et même si on ne la voit que très peu, elle est quand même très présente dans la nouvelle puisque c'est à elle qu'appartenait le collier et c'est de ses réactions que le couple a peur. Elle représente la femme parfaite de l'époque, qui a de belles robes, une belle maison, pleins de bijoux, et qui, même 10 ans après, n'a pas l'air d'avoir vieillit. Pourtant, l'apparence est parfois trompeuse sachant que la parure n'est même pas en diamants.
           
A la fin du récit, les deux femmes se confrontent et les deux avouent leurs mensonges; l'une a menti pour se vanter, et l'autre pour rembourser son ami et garder son honneur sauf. Mathilde est comme punie de son désir de paraître.

2) Dans "Aux Champs", une société matriarcale qui opposent deux femmes et leurs idées.



D’abord, au début de la nouvelle, même si l’on ne s’attarde pas forcément sur ce sujet, nous pouvons voir que les deux familles sont tout de même très liées et partagent leur vie quotidienne : « Les mariages, et les naissances, s’étaient produites à peu près simultanément dans l’une et l’autre maison. ».  Maupassant parle du fait que les deux mères confondent même leurs enfants : « Les deux mères distinguaient à peine leurs enfants dans le tas ».  Nous pouvons aussi remarquer la pauvreté des deux familles : « Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air ». Les mères Tuvache et Vallin, ceux sont elles qui « donnent la pâté » et qui s’occupent des enfants. Les maris, quant à eux, s’installent à table et sont servis. Et puis, « par une petite après-midi du mois d’Août « , Mme d’Hubières débarque.
Nous voyons directement que la volonté de Mme d’Hubières d’avoir un enfant est un vrai caprice (« oh ! comme je voudrais en avoir un, celui-là, le tout petit.», et que son mari, M.d’Hubières, n’ose rien dire pour contredire sa femme : « L’homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui ». C’est donc sa femme qui décide de descendre, et de jouer avec les enfants « comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment ». C’est elle qui décide d’encore revenir, de sympathiser avec les parents, de donner des confiseries aux enfants. Lors de la demande d’adoption, c’est elle, qui hâtivement, demande aux Tuvache s’ils peuvent lui donner leur enfant, qui, eux, refusent. En voyant sa femme désemparée, Mr d’Hubières décida d’intervenir pour la première fois et de nuancer ses propos : « Ma femme s’est mal expliquée ».  Quand les Tuvache refusent encore une fois, la femme fait appel à son mari : « Ils ne veulent pas Henri, ils ne veulent pas ! ». Les Tuvache, quand à eux, refusent catégoriquement la proposition ; enfin plutôt la mère Tuvache : le père, lui, ne dit rien et préfère se taire, laissant sa femme s’exprimer.
Le couple s’en va chez les Vallin ; la mère Vallin demande à son mari ce qu’elle en pense, et le couple accepta la proposition. Quand à Mme d’Hubières, elle « trépignait d’impatience ». Maupassant utilise une phrase marquante pour illustrer l’adoption de l’enfant : « Et la jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d’un magasin. »
Et puis, juste après, nous pouvons découvrir la réaction de la mère Tuvache qui est ignoble, et qui se met à harceler la mère Vallin d’ « allusions grossières », et qui finit par se croire supérieure à toute la contrée  parce qu’elle n’a pas vendue Charlot ». Lui-même, ce petit garçon, se « jugeait lui-même supérieur à ses camarades parce qu’on ne l’avait pas vendu ».
Lorsque Jean revint, « la vieille mère lavait ses tabliers ; le père, infirme, sommeillait près de l’âtre ». Quand à lui, Charlot se disputait avec sa mère ; le père ne disait toujours rien. La mère pleurait, et le fils s’en va. 

Nous pouvons conclure que dans cette nouvelle,  Maupassant a représenté trois type de femmes :avec la mère Tuvache, la mère poule qui fait tout pour être la meilleure possible, qui domine clairement son mari, vulgaire dans ses paroles, et qui n’hésite pas à insulter la mère Vallin pour avoir vendu don enfant. La mère Vallin quand à elle, qui est la femme-victime de cette nouvelle ; en voulant donner à son enfant une vie meilleure et heureuse, elle obtient seulement la haine de tout le village ; Mme d’Hubières, elle, représente la femme bourgeoise qui  veut obtenir tout ce qu’elle souhaite sans exception, et qui n’hésite pas à utiliser son mari quand elle en a besoin, car lui ne lui refuse rien du tout.

Nous pouvons donc conclure qu'à cette époque, les femmes dominent les hommes, ce sont elles qui prennent les décisions: et eux ne doivent qu'approuver; c'est ce qu'on appelle une société matriarcale.

3) Dans "Histoire d'une fille de ferme", Rose un personnage victime des hommes.



Personnage de Rose :
(dans la nouvelle)

Au début, Rose était une jeune fille heureuse qui faisait son travail correctement. Elle était bien dans sa peau: « Alors, caressée par l'ardente lumière, elle se sentit une douceur qui lui pénétrait au cœur, un bien-être coulant dans ses membres. »
 L'auteur évoque un paysage qui était calme, comme Rose. Il parle d'un poney qui était excité et qui courait partout: « Soudain un jeune poulain, affolé de gaieté, passa devant elle en galopant. […] Elle aussi se sentait une envie de courir, un besoin de mouvement et, en même temps, un désir de s'étendre, d'allonger ses membres, de se reposer dans l'air immobile et chaud. »

Tombe amoureuse de Jacques = début malheur

Elle débute une relation amoureuse avec Jacques quand elle se rendit compte qu'elle était enceinte. Mais c'était trop tard. Jacques s'était enfuit après lui avoir promis de l'épouser. Elle fut détruite, submergée par des émotions dévastatrices et par des questions sans réponse. Elle fut complètement perdue, anéantie à en devenir folle. « Dans la journée, elle essaya de s'informer sans éveiller les soupçons ; mais elle était tellement obsédée par la pensée de son malheur qu'elle croyait voir rire malicieusement tous les gens qu'elle interrogeait. Du reste, elle ne put rien apprendre, sinon qu'il avait quitté le pays tout à fait. »

Refuge = Travail

Rose s'acharna dans le travail: travailler était son refuge. Elle avait tellement peur qu'on découvre qu'elle était enceinte sans être mariée, de se faire renvoyer et de  se retrouver sans toit, ni argent . Cela en devint une obsession.
« Alors commença pour elle une vie de torture continuelle. Elle travaillait comme une machine, sans s'occuper de ce qu'elle faisait, avec cette idée fixe en tête : « Si on le savait ! »
Cette obsession constante la rendait tellement incapable de raisonner qu'elle ne cherchait même pas les moyens d'éviter ce scandale qu'elle sentait venir, se rapprochant chaque jour, irréparable et sûr comme la mort. »
Mais après avoir accouché en cachette et confié son bébé à la voisine de sa défunte mère et après être rentrée à la ferme, elle souffrait maintenant de la peur que son enfant soit découvert et d'être séparée de son lui. Elle aimait son bébé et culpabilisait de l'avoir laissé loin d'elle. Elle souffrait de ne pas pouvoir le voir. Elle souffrait tellement de son absence qu'elle travaillait avec ardeur une nouvelle fois, en se disant qu'elle pourrait demander une petite augmentation et envoyer l'argent gagné à la voisine qui s'occupait de son petit garçon, pour qu'il ne manqua de rien.

« Mais alors, en son cœur si longtemps meurtri, se leva, comme une aurore, un amour inconnu pour ce petit être chétif qu'elle avait laissé là-bas ; et cet amour même était une souffrance nouvelle, une souffrance de toutes les heures, de toutes les minutes, puisqu'elle était séparée de lui.[…] elle se mit à l'ouvrage avec fureur, et, songeant toujours à son enfant, elle chercha les moyens d'amasser pour lui beaucoup d'argent. »

Son Bonheur = Son Enfant

Les seuls moments où elle se sentait bien, où elle était heureuse, étaient les moments où elle était avec son fils.C'était son seul bonheur! Elle n'avait pas besoin de lui mentir, elle se sentait libre, elle ne risquait rien et lui non plus.Elle aimait son bébé plus que tout. Elle travaillait dur pour qu'il ne manqua de rien.
« Elle prenait une joie infinie à le pétrir dans ses mains, à le laver, à l'habiller ; et elle était même heureuse de nettoyer ses saletés d'enfants, comme si ces soins intimes eussent été une confirmation de sa maternité. Elle le considérait, s'étonnant qu'il fût à elle, et elle se répétait à demi-voix, en le faisant danser dans ses bras : « C'est mon petiot, c'est mon petiot. » »
Elle voulait récupérer le temps perdu avec lui, elle s'en voulait de l'avoir en quelque sorte abandonné, laissé derrière elle. En s'occupant de lui, elle se disait qu'elle était une bonne mère. Elle se pardonnait et oubliait ses malheurs qui pourtant ont commencé quand elle était enceinte. « Et puis elle pensait à son petit d’où venait tout son malheur, mais d’où venait aussi tout son bonheur sur la terre » Rose n' en voulait pas à son fils.Elle savait qu'il n'était pas responsable de tous ses malheurs. Elle voulait le protéger. C'était pour cela qu'elle supportait tout.
Mais à chaque fois qu'elle devait repartir, elle ressentait à nouveau ses sentiments de culpabilité. Elle avait encore l'impression de l'abandonner. « Elle sanglota toute la route en retournant à la ferme […] » « Elle allait le voir deux fois l'an et revenait plus triste chaque fois »

Annonce Mariage :

Quand son patron, maître Vallin, la demanda en mariage elle essaya de refuser, mais elle avait peur qu'il découvre toute la vérité.Elle se mit à avoir peur de se qu'il pourrait se passer, surtout qu'il lui avait posé plusieurs questions sur son refus.Ceci la rendait de plus en plus malade et de plus en plus effarée.
« Elle devint pâle comme une morte. […] Elle restait toujours immobile, l'oeil effaré, ne cherchant même pas à comprendre, tant ses idées tourbillonnaient comme à l'approche d'un grand danger. […]
et Rose le regardait de l'air épouvanté d'une personne qui se croit en face d'un assassin et s'apprête à s'enfuir au moindre geste qu'il fera. […] Elle se dressa tout à coup, puis retomba comme cassée sur sa chais, ou elle demeura sans mouvement, pareille à quelqu'un qui aurait reçu le coup d'un grand malheur. »

Cette mauvaise nouvelle, l'a fit paniquer. Elle ne savait plus quoi faire, plus quoi penser.
« Rose ne se coucha pas cette nuit-là. Elle tomba assise sur son lit,n'ayant plus même la force de pleurer, tant elle était anéantie. Elle restait inerte, ne sentant plus son corps, et l'esprit dispersé, comme si quelqu'un l'eût déchiquetée avec un de ces instruments dont se servent les cardeurs pour effiloquer la laine des matelas. »
Elle était complètement anéantie, perdue, comme si en quelques secondes sa vie était finie, comme si elle n'avait plus d'avenir. Il ne pouvait pas lui arriver quelque chose de pire que ça à ses yeux.

« Ses terreurs grandirent, […] il lui venait des sueurs d'angoisse. Sa tête se perdait, les cauchemars se succédaient, […] alors commença le délire, ce délire fuyant des gens de la campagne qui se croient frappés par un sort, un besoin fou de partir, de s'échapper, de courir devant le malheur comme un vaisseau dans une tempête. »
 On retrouve  là le lexique de la folie : elle sombrait dans la démence.

« Elle tressaillit, se dressa, passa ses mains sur sa face, dans ses cheveux, se tâta le corps comme une folle […] » Elle avait tellement de mal à croire ce qui lui arrivait, qu'elle avait besoin de  constater que tout cela était réel. C'était comme si elle vérifiait qu 'elle était vivante, qu'elle n'était pas dans un rêve qui tournait au cauchemar: « comme une folle ». Ceci accentuait le fait qu'elle avait vraiment l'impression de l'être, qu'elle devenait folle à cause de toutes ces épreuves qui lui tombaient dessus. Rose avait besoin de se prouver à elle- même que ce qui lui arrivait était  réel.

« […] de temps en temps, inconsciemment, elle jetait un cri perçant[…] mais elle se retourna sur lui en hurlant de telle façon que l'animal épouvanté s'enfuit, […] l'enragée coureuse, pareille à une Diane en délire »
Elle était complètement folle. Elle traversait une crise de folie, elle courait et hurlait comme si elle retournait à l'état sauvage, de bête. Elle faisait même fuir les animaux, les chiens, comme si elle n' avait plus peur de rien. Elle étaitt dans un état second.Elle ne se rendait même pas compte de ce qu'elle faisait: « inconsciemment » .

« […] un vertige la saisit, un désir furieux d'y plonger tout entière. Ce serait fini de souffrir là dedans, fini pour toujours. Elle ne pensait plus à son enfant ; elle voulait la paix, le repos complet, dormir sans fin. » (passage après qu'elle est couru dans la campagne, elle aperçoit une marre et veut se suicider)
Elle avait tellement souffert . Les mauvaises nouvelles n'arrêtaient pas d'arriver vers elle.Elle ne supportait plus de mentir et de garder en elle toute sa souffrance, tous ses malheurs.La vérité qui la blessait tant. Qu'elle se disait que la meilleure des solutions était de mettre fin à ses jours. A ce moment, elle était tellement désespérée qu'elle oubliait même qu'elle était mère. Elle oubliait son enfant qui était son bonheur, son seul bonheur sur terre.

Mais elle ne put mettre fin à ses jours en se noyant, car des sangsues l'avait attaquée et « buvaient sa vie » comme si elles ne voulaient pas que Rose meurt sans souffrance.Par chance un homme l'entendit crier et put la sauver avant qu'elle ne se fasse vider de son sang par les sangsues.
« tremblante de honte » elle avait honte d'elle, de la vérité, d'avoir tenté de mettre fin à ses jours pour fuir sa vie.

Début du mariage =  début tumultueux 

« Elle se sentait enfoncée dans un trou aux bords inaccessibles, dont elle ne pourrait jamais sortir, et toutes sortes de malheurs restaient suspendus sur sa tête comme de gros rochers qui tomberaient à la première occasion. Son mari lui faisait l'effet d'un homme qu'elle avait volé et qui s'en apercevrait un jour ou l'autre. » Elle se sentait encore plus honteuse qu'avant.Elle avait eu un enfant hors mariage et cela était interdit. Elle avait peur de la réaction que pourrait avoir son mari en l'apprenant, et elle se sentait coupable qu'il l'ait épousée parce qu'elle savait qu'elle pourrait lui faire honte.

Après :

« Cependant, avec l'habitude, ses appréhensions se calmèrent, son cœur s'apaisa, et elle vivait plus confiante avec une vague crainte flottant encore en son âme. […] Elle était maintenant presque heureuse »
Pour la première fois depuis longtemps elle se sentait bien.Son mari ne lui voulait aucun mal. Il ne savait rien mais elle ne s'en voulait plus. Son bonheur aurait été complet si elle avait vu son fils plus souvent.

2-3 ans après mariage : Son mari est énervé, il veut des enfants

« […] avec toutes ses angoisses réveillées. […] elle n'osa pas rester seule avec lui après le repas ; elle se sauva à l'église. […] apparut à Rose comme une dernière espérance »
Elle ne pouvait pas se réfugier dans le travail car son mari y était aussi. Elle alla donc trouver refuge à l'église . Elle craignait son mari.Elle ne comprenait pas pourquoi il était agressif. Aussi elle préférait l'éviter et chercher des réponses qu'elle n'obtenait pas.
Pourtant même si elle voulait voir le curé qui aurait pu l'aider, elle étaitt effrayée.Elle pensait que son mari devait savoir la vérité. « La pauvre femme défaillait. […] Rose n'osait plus parler, ni implorer, ni supplier […] »
« De ce jour elle n'eut plus qu'une pensée : avoir un enfant, un autre ; et elle confia son désir à tout le monde. » C'était une nouvelle obsession. Pour la première fois elle demandait de l'aide aux gens pour qu'ils puissent l'aider à tomber enceinte.

«  Alors elle s'imagina être punie de sa première faute et une immense douleur l'envahit. Elle dépérissait de chagrin […] » Elle avait encore l'impression que c'était de sa faute, qu'elle était punie par Dieu d'avoir pêché puisqu'elle ne s'était pas confessée.Tant qu'elle n'en parlerait pas elle serait toujours punie, mais elle avait peur d'avouer. ( douleurs psychologiques)

1ere Violences physiques :

« il l'injuria, la battit. […] il la saisit par le cou et se mit à la frapper au visage à coups de coups de poing. Elle ne dit rien, ne remua pas. […] il sauta à genoux sur son ventre ; et, les dents serrées, fou de rage, il l’assommait. »
Depuis le début de la nouvelle, Rose s'infligeait elle même des souffrances psychologiques. Sans s'en rendre compte, elle s'en rendait malade. Pour la première fois, elle souffrait physiquement à cause de son mari qui la battait. Au début elle croyait que c'était de sa faute s'ils n'arrivaient pas à avoir d'enfant.

L'aveu:

« elle eut un instant de révolte désespérée, et, d'un geste furieux le rejetant contre le mur, elle se dressa sur son séant […] » Elle s'était défendue inconsciemment peut-être, mais elle ne supportait pas ces violences physiques.Elle avait traversé tellement d'épreuves.Elle avait tellement souffert psychologiquement, qu'elle lui avoua toute la vérité d'un coup .Elle n'avait plus rien à perdre: autant en finir maintenant que de souffrir encore. Elle ne supportait plus d'être une victime.

« C'est pour ça que je ne voulais pas t'épouser, c'est pour ça. Je ne pouvais point te le dire ; tu m'aurais mise sans pain avec mon petit. Tu n'en as pas, toi, d'éfants ; tu ne sais pas, tu ne sais pas. »
Elle dévouala son secret  pour la première fois.Elle qui pensait que si elle disait tout, il lui arriverait malheur, elle s'était rendue compte que finalement ne rien dire lui apportait plus de soucis. C'est pour cela qu'elle avoua. Elle expliqua à son mari, qu'elle ne pouvait pas lui dire la vérité car elle avait eu peur d'être mise à la rue, sans toit, sans argent. Ainsi, elle n'aurait pu continuer à envoyer de l'argent à son fils. Elle protégeait son fils. Elle ne pensait pas à elle mais à son fils. (instinct maternelle)

« Elle pleurait toujours, écroulée sur le lit. » Elle pleure toutes les larmes qu'elle n'a pas pu pleurer, elle est libérée du poids qu'elle portait sur ses épaules.

Fin:

« […] elle demeurait bouleversée, [...]Elle eut un tel effarement que, si la force ne lui eût pas manqué, elle se serait assurément enfuie. […] Sa femme éplorée et stupide […] »
Elle ne comprit pas la réaction si enthousiaste de son mari. Ce changement de comportement si soudain alors qu'il était si énervé. Elle avait tellement eu peur toutes ses années que la vérité soit découverte. Elle pensait que son mari réagirait mal.
Elle était complètement perdue, détruite après tout ce qu'elle avait vécu. Elle était anéantie par l'oppression des hommes (Jacques, puis son mari qui l'a forcée à l'épouser, par les souffrances et violences psychologiques et physiques qu'elle avait enduré pour son fils).
 Quand son mari lui dit qu'il était content, qu'ils allaient adopter son enfant, elle ne réagit pas. C'était comme si elle n'avait plus de conscience, de pensées, comme si elle était ailleurs, comme si elle avait été achevée par la réaction de son mari. Elle croyait qu'il ne pensait pas pas à elle,qu'il était juste content parce qu'il allait avoir un fils.Or  sa femme, Rose avait souffert pendant des années, à en devenir folle, à tenter de se suicider .Et lui, la seule chose qui lui dit fut : « Allons, la mère, allons voir s'il y a encore de la soupe ; moi j'en mangerai bien une potée. […] Eh bien, vrai, ça me fait plaisir ; c'est pas pour dire, mais je suis content, je suis bien content. »
Elle n'eut même pas une excuse de sa part, ni de paroles réconfortantes: rien. Elle était comme morte psychologiquement. Elle était victime de ses malheurs et des hommes.


4) Dans "Boule de Suif", les critiques des autres femmes font d'elle une victime.


Présentation des femmes

Le personnage principal est une jeune femme appelée Boule de Suif mais dont le vrai nom est Elisabeth Rousset. Elle n'a pas un physique parfait, elle n'est pas très grande, plutôt ronde mais elle a des yeux noirs « magnifiques » et « une bouche charmante ». Une jeune femme que les hommes désirent beaucoup pour son charme.
D'un autre côté nous avons cinq autre femmes.
D'abord nous trouvons deux religieuses, que nous ne croiserons pas beaucoup et qui n’aurons pas grand intérêt dans la suite de l'histoire.
Par ailleurs, dans une diligence se trouve d'autres femmes :
il y a Mme Loiseau, Mme Carré-Lamadon et la Comtesse Hubert de Bréville.
Dès que ces trois femmes sont assissent , elles se parlent entre elles, par des chuchotements ce qui provoque une sensation de froideur. « Les dames du fond..., à voix basse.. »

A peine rentré déjà critiqué

Dès que les femmes reconnaissent Boule de Suif, les messes basses et les critiques commence.
« Aussitôt qu'elle fut reconnue, des chuchotements coururent parmi les femmes honnêtes.. »
« mots de prostituée, de honte publique, furent chuchoté si haut qu'elle leva la tête. »
Comme quoi les femmes dites honnêtes ne sont pas les dernières à critiquer. Boule de Suif n'a absolument rien fait, rien dit qu'on la critique déjà. De plus ces trois femmes qui ne se connaissent pas, vont être d'accord sur ce point de vue, ce qui va créer un lien.
« la présence de cette fille avait rendues subitement amies, presque intimes »
Il suffisait de pas grand chose pour qu'elles deviennent amies. Elles ce sont surement découvert une passion commune : celle de critiquer.
De son côté Boule de Suif entend quelques critiques : « prostituée, honte publique ».
On n'a pas la description de ses sentiments à ce moment là, mais nous pouvons très bien les imaginer.

Et malgré tout

Les voyageurs n'avaient pas prévut que le voyage serait si long avant de pouvoir s'arrêter à une auberge sur la route. Résultat des courses, ils ont tous faim.
« rude creux dans l'estomac », »violent besoins de manger »
Mais Boule de Suif répète plusieurs fois le même geste ce qui nous fait douter, a t-elle de la nourriture ?
« Boule de Suif, à plusieurs reprises, se penche comme si elle cherchait quelque chose sous ses jupons »
Et quelques lignes plus tard nous pouvons lire la réponse à la question. Oui, elle a bien prévu de la nourriture pour le voyage.
« Boule de Suif, se baissant vivement, retire de sous la banquette un large panier couvert d'une serviette blanche »
Comme elle avait faim, elle commença à manger.
Et malgré toutes les critiques, Boule de Suif décida de partager avec tout le monde.
« Mais Boule de Suif, d'une voix humble et douce, proposa aux bonnes sœurs de partager sa collation »
Boule de Suif, une jeune femme gentille, généreuse et surtout pas rancunière.

L’hypocrisie

Après le passage du partage de la nourriture de Boule de Suif, les femmes honnêtes commencent à lui parler.
On appel ça un acte d’hypocrisie.
On découvre donc que ces femmes honnêtes sont hypocrite. De plus elles se forcent de parler à Boule de Suif.
« On ne pouvait manger les provisions de cette fille sans lui parler. Donc on causa.. »
Ah... L’hypocrisie se trouve même chez des femmes dites honnêtes.

Une découverte

Les femmes honnêtes ne soupçonnaient pas que Boule de Suif pouvait avoir les même sentiments que d'autres femmes.
« ..dont les sentiments ressemblaient si fort aux leurs.. »
les femmes découvrent que Boule de Suif est un être humain doté de sentiments.

Du changement

Rappel du cours de l'histoire :

Nous nous trouvons au moment où la diligence c'est fait arrêté par des Allemands, devant une auberge. Plus tard l'Allemand revient les voir dans l'auberge et demande à Boule de Suif d'aller voir l'officier Prussien. Elle refuse catégoriquement. Mais il annonce, « Vous avez tort, madame, car votre refus peut amener des difficultés considérables, non seulement pour vous, mais mêmes pour tous vos compagnon. »

En entendant ces mots, les femmes qui pourtant avait découvert un être humain chez Boule de Suif. Elles redeviennent égoïstes sans essayées de comprendre le refus de Boule de Suif.
« on la pria, on la pressa, on la sermonna, et l'on finit par la convaincre »
Boule de Suif n'a d'autres choix que d'aller voir cet officier Prussien.

Une nouvelle choquante, bouleversante

Nous apprenons enfin pourquoi l'officier Prussien veut voir Boule de Suif.
« Ce qu'il veut.. Ce qu'il veut ? Il veut coucher avec moi ! »
Tout le monde est décontenancé devant cette nouvelle foudroyante.
« Les femmes surtout témoignèrent à Boule de Suif une commisération énergique et caressante »
Tout le monde se met donc du côté de boule de suif.

L'ennui prend le dessus

l'officier Prussien leur fait du chantage.
Tant qu'il n'aura pas coucher avec Boule de Suif personne ne repartira.

L'auberge se trouvant dans un petit village sans grande attraction, l'ennui les rattrape. Quand chaque matins ils trouvent la diligence non attelée, ils désespèrent de ne pas repartir un jour.
Les femmes vont perdre patience.
« On en voulait presque à cette fille, maintenant, de n'avoir pas été trouver secrètement le Prussien.. »
les femmes se rangent donc encore dans un autre côté, celui qui est contre Boule de Suif.

La force des autres contre celle de Boule de Suif

Ils forment un petit groupe, se concertent sur la situation et finalement prennent une décision.
« Aussitôt qu'elle fut partie, tout le monde se regarda, puis on rapprocha les chaises, car on sentait bien qu'à la fin il fallait décider quelque chose »
Boule de Suif ne se doutant de rien, rentra insouciante.
Quand l'heure du déjeuner arriva, ils mettèrent leur plan à exécution.
Il parlent de dévouement. Pernicieusement ils poussent Boule de Suif à bout.
« Ce fut d'abord une conversation vague sur le dévouement... »

Une fin de peine

A la suite de ce passage nous comprenons que Boule de Suif est allée coucher avec l'officier Prussien, tellement persécutée par les autres.
Elle finira donc ce voyage le visage baigné de larmes.
« Et Boule de Suif pleurait toujours... »

Conclusion

Les femmes peuvent être, exécrables et hypocrites à la fois.


Et d'autres sont les victimes de ces femmes là.

III- Les adaptations cinématographiques des nouvelles de Maupassant accentuent la place de la femme. 

Nous allons maintenant analyser les différences et les points communs entre les nouvelles et les adaptations cinématographiques.



1) Une rivalité encore plus ressentie et la superficialité encore plus présente que dans la nouvelle de Maupassant.





«La Parure» est un téléfilm français, adaptant la nouvelle de Maupassant, réalisé par Claude Chabrol en 2006 pour la série Chez Maupassant avec Cécile de France et Thomas Chabrol.

Que ce soit dans la nouvelle et dans l'adaptation cinématographique, la visée de l'auteur reste la même: chercher à montrer de quoi est capable la petite bourgeoisie pour devenir encore plus riche et vivre dans le luxe. Cependant, nous pouvoir voir quelques différences entre les deux œuvres.

D'abord, dans la nouvelle, la première scène décrit l'état d'esprit de Mathilde Loisel, sa tristesse face à la pauvreté; alors que dans l'adaptation cinématographique, la première scène se déroule chez l'amie de Mathilde, Mme Forestier, qui se vante du salaire de son mari, de sa richesse, et de son importance dans la société; elle lui montre surtout une parure qu'il lui a offert, et elle précise que celle-ci est en vrai diamants. Tandis que dans la nouvelle, la rencontre avec son amie se fait un peu plus tard, et grâce à son mari qui lui donne l'idée d'aller demander un bijou à Mme Forestier: le couple ne connaît pas la parure que va ensuite lui prêter Jeanne, et celle-ci ne précise pas qu'elle est en diamants dans la nouvelle, c'est Mathilde qui va croire cela. Nous pouvons aussi dire que le film est moins subtil que la nouvelle; il est beaucoup plus caricatural, et fait des personnages de grands bourgeois imbus de leurs richesses.
Au moment de la proposition du mari qui est bien présente dans les deux œuvres, Mathilde a des réactions bien différentes: dans la nouvelle, celle-ci «saute de joie » et va tout de suite voir son amie. Dans l'adaptation de Claude Chabrol, elle n'est pas d'accord avec son mari et ne veut pas s'abaisser à demander; elle finit tout de même par accepter pour ne pas être mal vue lors du bal, ce qui montre encore plus sa superficialité et le fait qu'elle est capable de tout pour paraître jolie et riche auprès des autres.

Dans la nouvelle, Mathilde voit Jeanne comme son amie sur laquelle elle peut compter, tandis que dans le téléfilm, elle la considère comme une rivale, elle est jalouse d'elle et pour elle s'abaisser à lui demander un bijou est horrible.

En conclusion, Claude Chabrol cherche beaucoup plus à opposer les deux femmes et montrer leur rivalité dû à l'argent que Maupassant, ce qui fait ressortir encore plus le côté superficiel des deux femmes et de ce qu'elles sont capables de faire pour paraître; Maupassant, lui, reste beaucoup plus dans les faits importants de l'histoire sans trop s'attarder dur la  superficialité des femmes; nous ressentons donc plus de pitié dans la nouvelle, et la chute se fait donc encore plus surprenante.





 

Voici les trois seules scènes dans lesquelles les deux femmes sont confrontées; pourtant, elles font parties des scènes les plus importantes du film. D'abord, dans la première, nous pouvons voir la rivalité entre les deux femmes, la différence de richesses, et la jalousie de Mathilde envers Mme Forestier (notamment à cause de son regard à la fin de la scène). Dans la deuxième scène, nous voyons d'abord les deux époux qui discutent et Mathilde qui fait un caprice pour une parure; son mari propose d'aller voir Mme Forestier mais Mathilde ne veut pas s'abaisser à ça (souligne la rivalité des deux femmes et de la bourgeoisie en générale, et la fierté que l'on doit avoir), puis elle change finalement d'avis et va voir son amie qui accepte de lui prêter sa parure. La troisième scène et le dénouement tragique; nous ressentons de la pitié pour Mathilde que même Jeanne, son amie; ne reconnaît pas et qui ne comprends pas qu'elle ait pu travailler et se priver pendant toutes ces années pour une parure qui en fait, nous l'apprends Jeanne, était fausse.

2) Un dénouement beaucoup plus tragique pour accentuer le registre pathétique. 




La nouvelle et le téléfilm sont complètements différents: d’abord, la nouvelle commence en racontant la vie des Tuvache et des Vallin. Quand au téléfilm, il commence au moment où l’on découvre la mère Tuvache morte dans un ravin. C’est alors que le fils, arrêté par la police puisque est soupçonné, raconte leur histoire. 
Le fait qu'on retrouve la mère Tuvache morte rend la situation encore plus pathétique, et on en déduit que malgré le fait que ce soit elle qui persécutait
Lors de la confrontation entre les Tuvache et  les d’Hubières, le père ne dit rien ; tandis que la mère expulse le couple de chez elle. Son mari, lui, reste complètement inactif. Mme d’Hubières a le rôle de la femme capricieuse,  qui veut ce dont elle a envie tout de suite; Mr d’Hubières quand a lui, résonne sa femme et nuance ses propos.
Au moment de donner son enfant, la mère Vallin est cependant malheureuse, ce qui montre sa sensibilité sous ses airs de campagnarde : ceci est beaucoup plus montré dans l’adaptation cinématographique.
Dans la nouvelle, nous voyons moins le lien d’amitié qui unit les deux mères. Au début,  les caractères des deux femmes sont assez semblables dans la nouvelle et le téléfilm , puisqu’on peut dire qu’elles « partagent » leurs enfants. Cependant, le comportement des deux femmes évolue : l’une devient sans cœur et essaie de se venger, et l’autre est malheureuse et essaie de se faire pardonner, ce qui est beaucoup plus visible dans le film.
En conclusion, nous pouvons donc  dire que le réalisateur a voulu accentuer le caractère des deux femmes ;  nous ressentons donc beaucoup plus le côté pathétique. Mme Vallin joue le rôle de la femme triste et complètement victime, tandis que Mme Tuvache est la femme remplie de haine, et même un peu trop,  son fils déclare même qu’elle en « voulait à la terre entière » et non pas qu’à Mme Vallin, qui à la fin finit par se suicider. Dans la nouvelle, nous ressentons beaucoup moins la détresse des personnages ; Mme Vallin n’est pas si bouleversée d’avoir vendu son fils et est beaucoup moins posée en victime,  tandis que Mme Tuvache lui en veut et colporte des rumeurs mais ne va pas jusqu’à un tel harcèlement. La fin aussi, est évidemment beaucoup moins tragique ; même si le fils s’en va, aucun personnage ne meurt. Nous pouvons cependant dire que la place de la femme dans le couple est exactement la même. D’abord, la femme paysanne, assez vulgaire et crue, qui domine, et le mari qui ne dit rien et préfère se taire. Ensuite la femme bourgeoise avec ses caprices et ses envies et le mari qui fait tout pour l’aider pour l’intérêt de son épouse. 




 

Dans ces deux scènes, nous pouvons voir le contraste entre les réactions des deux mères lorsque les d'Hubières viennent demander l'adoption d'un des enfants, mais aussi la colère de la mère Tuvache.


3) Cette fois, une fin heureuse pour une Rose moins victime que chez Maupassant.



"Histoire d'une fille de ferme" est un film réalisé en 2007 par Denis Malleval.

Dans le film de l'histoire d'une fille de ferme, contrairement à la nouvelle, le personnage de Rose se réfugie à l’Église pour fuir ou échapper à ses problèmes et non dans le travail.
Il n'y a pas de scène ou Rose s'acharne dans ses tâches, il n'y a qu'une scène rapide ou elle est avec son enfant mais aucune ou on peut voir qu'elle souffre de son absence et de son amour maternelle.

La relation entre elle et son maître est différente aussi. Maître Vallin est gentil avec elle, il est inquiet quand il voit qu'elle ne va pas bien.
Quand Vallin la demande en mariage, elle se sent mal, mais autant que dans la nouvelle.

Comme dans la nouvelle, il y a la scène ou elle essaie de se noyer dans le lac. Les différences sont que dans la nouvelle un homme la sauve et la soigne rapidement des morsures de sangsues et la ramène à la ferme, Rose reste 15 jours au lit à se reposer.
Dans le film elle tente de se noyer mais sort de l'eau d'elle même et reste allonger parterre jusqu'au moment ou un homme la voie lui prête sa veste et l'amène près du chemin de la ferme, elle rentre seule dans la ferme et retour se coucher. Puis Vallin rentre dans sa chambre et lui demande pourquoi elle ne veut pas l'épouser.
Dans la nouvelle, Rose est obligé de l'épouser, Vallin va la voir tous les soirs, elle se défend au début puis abandonne vu qu'elle n'en a pu la force. Dans le film elle ne le refuse qu'au début quand il va dans son lit le soir, puis elle accepte rapidement l'amour qu'il a pour elle.

Le réalisateur a même rajouté la scène de mariage, ou Rose est heureuse d'être autant aimée.
Pendant son mariage, Rose s'enfuie discrètement pour rejoindre la voisine de sa mère qui garde son fils pour le voir. Elle est amie avec cette voisine, elles sont complices. Or que dans la nouvelle, elles se connaissent mais ne sont pas vraiment proches. Et Rose n'est pas heureuse de se mariage, elle culpabilise encore plus justement.

Dans le film, scène courte, rose va voir son fils rapidement en rentrant du marché, elle le gâte, lui offre des cadeaux, un petit lapin, des friandises, on apprend qu'elle le voit 5 à 10 min toutes les 2 semaines. Son fils lui demande de rester plus longtemps mais elle refuse car elle ne veut pas éveiller les soupçons de son mari. Dans la nouvelle, elle ne voit son fils que 2 fois dans l'année, elle est malheureuse, elle souffre de ne pas l'avoir près d'elle.

Dans le film comme dans la nouvelle, Vallin veut des enfants, ils n'arrivent pas à en avoir, ils vont voir plusieurs spécialistes mais cela ne donne rien. Ils se disputent pour rien, Vallin se met à battre Rose. Puis un soir elle lui avoue toute la vérité.
Puis il dit qu'ils vont aller chercher son petit garçon, qu'il va le considéré comme son fils...

Dans le film, l'histoire est plus basé sur l'amour de Vallin et de Rose. Le réalisateur du film, a décidé de plus se concentrer sur cette relation, qu'aux problèmes et à la tristesse que Rose ressent, vit dans la nouvelle. Certainement pour montrer que même si la vie est dure, tout peut s'arranger. Or que Maupassant préférait faire de Rose une victime, même si à la fin ses problèmes sont terminés, elle reste anéantie et détruite par son vécu et semble ne jamais sans remettre.


Nous pouvons surtout voir cette différence à la fin du film et de la nouvelle, à la fin du film, il y a une scène ou on voit Vallin, Rose et son enfant rentrer chez eux en calèche, ils sont heureux, ils forment une belle famille, tout semble beaux et parfait. Or que Maupassant a fini la nouvelle sur la joie de Vallin et l'anéantissement de Rose.






4) Les critiques des femmes envers Boule de Suif en font une victime.


"Boule de Suif" est un film français réalisé par Christian Jaque en 1945.


 La description du personnage de Boule de Suif est différente entre la nouvelle et la réalisation
cinématographique ; dans la nouvelle Boule de Suif est plutôt forte de corpulence : « ...grosse à lard », or, dans le film, le réalisateur a choisi de la faire mince.
Chez maupassant la grosseur de la femme fait tout son charme et c'est aussi ce qui attire les hommes.
Christian Jaque a préféré faire une femme plus moderne, sans doûte, une femme mince, bien maquillée, bien coiffée.
Or cela ne fait pas passer le point de vue de Maupassant car à son époque les hommes préférait une femme avec des formes. Pour Maupassant la femme peut attirer un homme malgré ses formes.

Dans le film les autres femmes sont toutes aussi mince alors que dans la nouvelle de Maupassant,
Mme Loiseau est décrite comme une femme forte de corpulence.

Dans le film : une fois la diligence arrêté par un Allemand devant une auberge,
Boule de Suif et Cornudet résiste vraiment.
Alors que dans la nouvelle de Maupassant ils descendent juste les derniers, et ne résiste pas autant que dans le film.

Au moment de faire décider Boule de Suif à coucher avec l'officier Prussien,
dans le film c'est un homme qui pousse Boule de Suif mais tout en délicatesse.
Or dans la nouvelle, une fois à table, tout le monde se met à parler de dévouement, puis pénitieusement ils poussèrent Boule de Suif à coucher avec l'officier Prussien.

Beaucoup de passages change au fur et à mesure de l'histoire,
car il faut prendre en compte la différence des époques entre Maupassant et Christian Jaque.

Le point de vue sur le femme change selon les époques.




Conclusion: http://laplacedelafemmechezmaupassant.blogspot.fr/search?updated-max=2015-01-24T08:00:00-08:00&max-results=7